samedi 7 février 2009


Symantec poursuit Microsoft en justice, accusant la société de Billou d'avoir violé les règles élémentaires de propriété intellectuelle. Le litige concerne une technologie destockage de données qui sera intégrée dans Windows Vista et sa version Longhorn pour serveurs.Symantec affirme que Microsoft utilise une technologie de stockage de données qui appartiendrait en fait à Veritas Software, une société absorbée l'année dernière par le numéro un de la sécuritéinformatique. La plainte exige des dommages et intérêts, mais aussi la suspension de la sortie de Windows Vista et Longhorn, directement concernés par le litige.Microsoft avait acheté une licence allégée du Volume Manager de Veritas en 1996 pour l'utiliser dans Windows 2000, explique Symantec. A partir des technologies de ce logiciel, Microsoft aurait développé de nouvelles fonctionnalités de gestion de stockage pour Windows 2003 Server, des possibilités qui concurrencent désormais directement les fonctions de Veritas Storage Foundation pour Windows, selon Symantec.« La violation de licence s'est faite après Windows 2000. Ils n'étaient pas autorisés à utiliser cette propriété intellectuelle afin de développer des produits qui concurrencent directement Veritas » explique Michael Schallop, responsable juridique de Symantec, à propos de Microsoft. « Ils ont utilisé nos secrets commerciaux et nos codes sources pour développer des produits concurrents » ajoute-t-il.La situation est la même pour les prochains Windows Vista et Longhorn, qui incluent ces mêmes fonctionnalités. Symantec exige l'arrêt du développement et la suspension de la distribution de ces deux systèmes d'exploitation, tant que les licences n'auront pas été respectées. Symantec demande aussi le retrait de tous les systèmes d'exploitation concernés déjà sur le marché.C'est la première fois que Microsoft et Symantec vont s'affronter au tribunal. Selon Microsoft, le problème réside dans un « désaccord très étroit » entre les deux firmes, qu'elles n'ont pu résoudre par la négociation. Microsoft affirme avoir acheté toutes les technologies de Veritas en 2004, et tentera de montrer que l'accusation est alors infondée. Malgré tout, les deux sociétés ont pu trouver au moins un accord : « Nous nous sommes récemment mis d'accord sur notre désaccord... » avoue Schallop.

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